Description: Étudier la base génétique de l’évolution parallèle est une des clés pour comprendre quelle adaptation est répétable ou contrainte. Un phénotype pouvant être produit par plusieurs parcours biologiques alternatifs est moins contraint qu’un phénotype ne pouvant être produit d’une seule façon. De façon similaire, un phénotype pouvant être produit à travers des mutations à plusieurs différents loci est moins contraint qu’un phénotype ne pouvant être produite que par la mutation d’un locus. Les parcours biologiques alternatifs peuvent avoir des effets pleitropiques différents et différentes mutations peuvent avoir des relations d’expressivité, de pénétrance ou de dominance différentes. La sélection naturelle peut imposer des contraintes basées sur l’équivalent fonctionnel d’un changement génétique produisant le même phénotype peut résulter en un niveau de fitness plus élevé. Dans des petites populations isolées, la derive génétique peut aussi limiter la diversité de parcours génétiques alternatifs disponibles lors de l’évolution d’un phénotype adaptif. Si la dérive génétique est forte, la base génétique d’un polymorphisme peut être contingente à la disponibilité d’une mutation à un des plusieurs loci génétique équivalent. Nous pouvons nous attendre à moins de parallélisme génétique si toute combinaison suivante est vraie : le phénotype à une base génétique très redondante, la différence de fitness entre les parcours biologiques alternatifs est petite ou la dérive génétique affecte la disponibilité d’allèles adaptatifs dans la population répliquée. Ce symposium explorera si nous avons atteint un consensus sur quand et à quelle fréquence nous pouvons nous attendre à voir du parallélisme génétique. Ceci inclura des cas spécifiques où le parallélisme sera examiné au niveau génétique et un survol du parallélisme génétique à travers plusieurs espèces de différents domaines.

 

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Titre du symposium: L’interface spatio-social : des plantes aux prédateurs

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Organisateur/trice.s: Quinn Webber, Eric Vander Wal

Description: Les comportements sociaux des animaux et l’utilisation spatial sont intrinsèquement liés à travers des processus et des interactions qui informe comment les individus naviguent dans leur environnement. L’intégration des processus sociaux et spatiaux est nommée l’interface spatio-social, que nous définissons come les interactions immédiates et élémentaire entre les phénotypes et environnement sociaux et spatiaux, tel que l’interface comprenant quatre éléments interreliés : les phénotypes spatiaux (ex. sélection d’habitat), les phénotypes sociaux (ex. agression), les environnements spatiaux (ex. ouverture de l’habitat) et les environnements sociaux (ex. taille du groupe).

Ce symposium est le dernier d’une série de conversations que notre groupe de recherche à faciliter sur le sujet de l’intégration de l’écologie spatial et de la sociobiologie. Dans les dernières années, nous avons organisés des sessions virtuelles aux conférences de l’Ecological Society of America (2021) et de l’Association for the Study of Animal Behaviour (2020), des publications clés dans les Biological Reviews (Webber et al. 2023) et un article récemment accepté dans un numéro spécial des Philosophical Transactions of the Royal Society B. Étant donné la nature internationale de nos conversations, nous sommes ravis d’organiser une session à la conférence de la SCEE. Nous avons trois buts : 1) mettre de l’avant le travail déjà fait à l’interface spatio-social au Canada et dans l’ouest des États-Unis, 2) reconnaitre respectueusement et réfléchir à des nouvelles façons d’en connaitre plus sur l’interface spatio-social et 3) développer une intégration conceptuelle à travers les différents systèmes empiriques où des contributeur.e.s présentent leurs hypothèses spécifique à l’interface spatio-social.

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Titre du symposium: L’évolution de l’expression et de la régulation des gènes

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Organisateur/trice.s : Alberto Civetta, Sara Good

Description: Un défi de longue date de la génétique de l’évolution est de faire le lien entre les génotypes et les phénotypes. Les avances en technologies moléculaire, particulièrement le séquençage, ont grandement améliorées nos habilités de tester ce genre d’associations. De plus, ces avances technologiques nous ont aidé à améliorer notre compréhension des modes d’évolution des gènes et des génomes. Par contre, les études sur l’évolution ont principalement mis l’emphase sur des tests qui explorent les associations impliquant les variantes de nucléotides ou en inférant le mode d’évolution des données de séquençage. Nous savons depuis un certain temps que les différences dans l’expression des gènes et des réseaux de gènes peuvent façonner certains traits et donc avoir un impact sur des composants du fitness. Comme nous savons que les façons de mesurer l’expression d’un génome complet, nous entrons dans une nouvelle ère dans laquelle il sera possible de mesurer l’impact des changements d’expressions de multi-locus sur le fitness. Avec la vaste majorité des génomes d’eukaryotes étant composé de ADN non-codent pour les protéines, nos compréhensions de la régulation de l’expression des gènes, de la signalisation moléculaire et de leurs intéractions pourront nous aider à remodeler notre compréhension de l’évolution des génomes. Tout aussi important, le domaine de l’épigénomique nous offre une fenêtre sur l’intéraction entre les gènes et l’environnement et les changements épigénétique qui modifie la régulation et l’expression des gènes semblent devenir plus la norme que l’exception. Ce symposium réunira des scientifiques travaillant sur des sujets en lien avec la régulation des gènes chez les invertébrés, les vertébrés et les plantes. Les présentateurs adresseront le rôle de la sélection et d’autres mécanismes menant à des différences dans l’expression des gènes, comment les modifications dans l’expression du génome peut créer des changements évolutionnaires et comment la plasticité de ces changements peut influencer les trajectoires évolutionnaires.

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Titre du symposium: Bienvenue dans le futur : comment la technologie peut nous aider à caractériser les habitats et les relations écologiques

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Organisateur/trice.s: Martin Leclerc, Fanie Pelletier

Description: Les changements climatiques et les autres changements environnementaux provenant de l’activité humaine affectent tous les écosystèmes autour du globe. Les changements climatiques récents ont déjà des effets sur les écosystèmes naturels et les organismes vivants. Bien que les effets de l’environnement sur les espèces sauvages sont d’intérêts pour les biologistes évolutionnaires et pour les écologistes depuis des siècles, les développements récents dans les technologies nous permettent de caractériser les environnement à une échelle spatiale et temporelle beaucoup plus fine. L’accessibilité des données, de nouveaux instruments prometteurs et lancement de nouveaux satellites offrent encore plus d’opportunités aux chercheur.e.s qui essayent d’évaluer les relations entre la faune et leur environnement. Ce symposium a pour but de présenter les récents développements méthodologiques utiliser pour mieux caractériser les environnements dans plusieurs écosystèmes (voir le fichier Excel) et de fournir des exemples d’applications dans la recherche écologique. Notre symposium réunira six scientifiques travaillant sur ces questions. Premièrement, Dr M. Leclerc introduira le symposium et présentera comment les nouveaux LiDAR (GEDI) aéroportés et un instrument imagerie thermale (Ecostress) sur la Station spatiale internationale aidera à prédire la réponse de la faune aux changements environnementaux dans l’Ouest américain. V Crozier montrera par la suite comment les indices de végétation, extraits du MODIS sur les satellites de la NASA Terra et Aqua peuvent être utilisé pour suivre les changements phénologiques et évaluer leur conséquence sur les stratégies reproductives des grands herbivores. Puis, H. Leigh Crofts présentera des données de CABO pour illustrer comment la spectranomique peut améliorer notre compréhension des changements de biodiversité végétale à travers le Canada. Nous espérons avoir des chercheur.e.s travaillant sur les environnements tropicaux, marins et arctiques.

 

Titre du symposium: L’état de la conservation des plantes au Canada

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Organisateur/trice.s: Jenny McCune, Jana Vamosi, Jeannette Whitton

Description: Les plantes vasculaires représentent le plus grand groupe d’espèces actuellement listé comme « à risque » par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Leur rétablissement est important pour conserver la biodiversité au Canada. Cependant, pour plusieurs de ces espèces, des informations de base nécessaires pour les plans de rétablissement manquent encore. Par exemple, nous n’avons pas souvent des estimés de population précis, une grande connaissance de la diversité génétique ou des détails sur les habitats requis pour ces espèces.

Seulement quelques chercheur.e.s académiques font de la recherche sur la conservation des plantes en péril au Canada, ce qui contribuent probablement au manque de connaissance. De plus, le Canada n’a pas de stratégie nationale pour promouvoir la conservation des plantes au niveau national et pour travailler à atteindre les objectifs définis par Stratégie mondiale pour la conservation des plantes développé à la Convention sur la diversité biologique des Nations unies en 2010. Ceci contraste avec les États-Unis où la Plant Conservation Alliance, un consortium de dix agences gouvernementales fédérales et de plus de 300 coopérateurs non-fédéraux, qui fut formé en 1995.

Ce symposium réunira des professionnels botaniques d’agences gouvernements, d’organisations non-gouvernementales et d’institutions académiques pour discuter de l’état actuel de la conservation des plantes à travers le pays, mettant de l’avant les initiatives visant à améliorer la conservation et le rétablissement d’espèces de plantes et d’identifier les manques de connaissances dans la recherche sur la conservation des plantes au Canada. D’après ce que nous savons, une prise en compte de la conservation des plantes dans le pays telle que celle-ci n’a pas été fait.

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Titre du symposium: La science et l’art de la cytogénétique : une célébration des contributions canadiennes au domaine de la cytotaxonomie des plantes.

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Organisateur/trice.s: Kathleen Pryer and Amanda Grusz

Description: Le nombre de chromosomes des plantes est extrêmement variable, d’aussi peu que 4 par cellules somatiques cell (Xanthisma gracile, Asteraceae) jusqu’à 1440 (Ophioglossum reticulatum, Ophioglossaceae). Les données chromosomales pertinentes à la systématique et l’évolution des plantes peut aller de simplement déterminer le nombre de chromosomes présents à la visualisation des détails de la cytogénétique moléculaire moderne. Les changements en terme du nombre de chromosome et du réarrangement génomique qui accompagnent généralement cette transition ont des effets profonds sur les phénotypes des plantes. Ceci peut résulter en un isolement reproductif rapide et aider à établir des lignées de nouveaux génomes et de traits morphologiques.

La réunion de l’ABC de cette année marque le premier anniversaire du décès de Gerald A. (Gerry) Mulligan, qui a eu une carrière prolifique de plus de 60 ans dans le département d’agriculture du Canada à Ottawa comme scientifique et directeur de recherche. Gerry a décrit et publié un grand nombre de nombre de chromosomes pour des espèces d’un grand nombre de famille de plantes à travers le Canada et les États-Unis. L’objectif de ce symposium est reconnaître et de mettre en lumière ces contributions fondamentales en plus de celles d’autres cytogénéticiens des plantes au Canada et démontrer comment ils continuent à informer notre compréhension de la taxonomie des plantes et de la biologie évolutionnaire.

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Titre du symposium: Intégrer l’équité dans l’écologie et l’évolution urbaine : Des perspectives diverses et interdisciplinaires pour le bénéfice de tou.te.s

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Organisateur/trice.s: Riikka Kinnunen, Isabella Richmond

Description: Les prises de décisions sociales et politiques créent des environnements variés dans les villes où la distribution inégale des richesses et des ressources reflètent les injustices et les inéquités indissociables de notre société. Cette hétérogénéité influence les motifs de biodiversité urbaine de façon complexe qui affecte aussi le bien-être des humains. Par exemple, les quartiers à revenues élevés ont souvent des communautés de plantes plus diverses et plus de couvert végétal que les quartiers à revenues faibles. La température et la pollution des villes varient aussi en termes socio-économiques, avec les résidents à faibles revenus et provenant des minorités sont exposés à des plus hautes températures ambiantes et à plus de pollution. Les décisions humaines et leurs biais façonnent donc l’environnement urbain en termes de la qualité de l’habitat disponible pour les gens, les plantes et les animaux. Comme le design de nos villes canadiennes reflètent les influences de la violence du colonialisme qui les a bâtis, les variations environnementales à travers les quartiers suscitent de l’inquiétude dans nos villes. Si nous, comme écologistes et biologistes évolutionnaires urbains, voulons contribuer à renverser ces injustices sociales, nous devons intégrer l’équité à notre recherche.

Ce symposium mettra en lumière la recherche en écologie et évolution urbaine menée par l’équité où les variables socio-économiques et socio-politiques contribuent à notre compréhension des variations en termes de biodiversité et de services écosystémiques à travers et dans les villes. Nous souhaitons que ce symposium puisse promouvoir le réseautage et le partage d’idées à travers des domaines interdisciplinaires. Notre but est particulièrement de mettre de l’avant le travail des chercheur.e.s en début de carrière. Ce sujet est d’actualité et important, identifié comme une des questions de recherche les plus importantes pour le futur en écologie et évolution urbain selon un horizon global récent et sera d’intérêt pour les membres de l’ABC et de la SCEE.

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Titre du symposium: La science des systèmes de support de décision en écologie de la conservation

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Organisateur: James Paterson

Description: Les systems de support de décision fournisse un cadre pour aider les individus ou les organisations à prendre des décisions transparentes, cohérentes et guidées par les données. En écologie de la conservation, les systèmes de support de décision peuvent aider à prioriser la conservation des ressources naturelles. Dans les 25 dernières années, des augmentations dans le volume de données disponibles et les ressources de computation ont résulté en une explosion des outils de systèmes de support de décision pour estimer les coûts et les bénéfices de la conservation. Dans ce symposium, nous réunissons des leaders en écologie de la conservation pour partager les avances et les applications scientifiques de ces outils.

 

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Titre du symposium: Écologie et évolution microbienne

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Organisateur/trice.s: Leanne Grieves, Aleeza Gerstein